La chronique du jeudi #09

Le rendez-vous hebdomadaire qui fait du bien ! Dans la bienveillance et la bonne humeur : actualités, événements, bons plans et bonnes adresses ! Et de la photo, parce que j’adore ça 😉

Puys, ce n’est pas n’importe quel coin de Normandie. C’est où se trouve ma plage de cœur, celle de mon enfance. J’y ai des souvenirs pleins les poches… Et pourtant, je ne la connais pas si bien que ça.

Cependant, je ne peux pas tout vous dévoiler. Non pas par secret, mais parce que certaines choses méritent d’être vécues sur place. En marchant, en regardant, en ressentant. Je vais vous en dire juste assez… Pour vous donner envie d’explorer Puys par vous-même, ou bien de vous laisser guider lors d’une prochaine visite.

Accompagnés de Valentine, guide-conférencière, nous partons pour une boucle tranquille à travers les sentiers et les belles demeures du hameau (et attention, sous un soleil radieux !).

Le voyage commence avec les Calètes, ce peuple gaulois qui aurait occupé les hauteurs de Puys. En effet, c’est à seulement quelques pas de la plage que se cache un site archéologique intrigant : le Camp de César, également appelé Cité de Limes. Malgré son nom, Jules César n’y a probablement jamais mis les pieds !

Aujourd’hui, le Camp de César est un lieu de promenade apprécié, offrant une vue imprenable sur la mer. Une belle idée de balade à garder en tête pour une prochaine escapade !

Mais Puys, c’est aussi un lieu de mémoire. Le 19 août 1942, pendant le raid de Dieppe, le Royal Regiment of Canada débarque ici. Pris au piège par les galets, plus de 500 des 600 soldats présents seront tués ou capturés. Une stèle, tournée vers la mer, témoigne avec sobriété de ce drame historique.

Au fil de notre balade, nous apprenons également qu’au XIXe siècle, Puys était une station balnéaire très prisée des Parisiens. Parmi les estivants : Alexandre Dumas fils, qui achète la Maison de l’Isba et y séjourne régulièrement.

C’est même ici que son père, Alexandre Dumas, l’un des plus célèbres écrivains français, décédera en 1870. La maison a disparu après la Seconde Guerre mondiale, mais le nom et le souvenir sont restés gravés dans le paysage.

C’est tout cela que j’aime à Puys. Son histoire, ses fantômes, sa mer, ses falaises… Et ce petit frisson qu’on ressent, parfois, en se disant que sous les galets familiers dorment mille histoires.


Voyager dans le temps à Puys

Au programme : plus de 500 cartes postales, photographies et documents qui racontent Puys comme vous ne l’avez jamais vu !

Une exposition inédite, passionnante, et qui vaut sans aucun doute le détour. On s’y croisera peut-être ?

© Patrick Boireau

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