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L’expérience du jour
J’ai testé… La camembertographie !
Le week-end dernier, direction Saint-Pierre-le-Viger pour un événement que je ne voulais surtout pas rater : la biennale de l’estampe, joliment nommée L’Imprimerie Joyeuse, organisée par l’association Sur les Bords.
Un rendez-vous haut en couleur qui rassemble des artistes passionné.e.s autour de techniques comme la risographie, la lithographie ou encore la linogravure. Bref, un terrain de jeu parfait pour les curieux, les rêveurs et les créatifs !
Il y a deux ans, j’avais manqué l’édition précédente (snif). Alors cette fois, c’était clair : je bloque la date, je ne rate rien ! Enfin, presque rien. Car tête en l’air que je suis, j’avais zappé qu’il fallait réserver les ateliers à l’avance. Oups.

Mais bon, un coup de chance (et un petit mail), et voilà que la veille, j’arrive à dégoter deux places pour l’atelier du dimanche. Et pas pour n’importe lequel : l’atelier de Fabien Persil, autour d’un drôle de concept : la camembertographie.
La camembertographie, késako ?
Rien à voir avec un excès de graphiques en camembert, je te rassure ! Ici, on parle d’un atelier original mêlant folklore normand et création graphique : fabriquer sa propre étiquette de camembert en gravure. Une vraie expérience artistique, locale et un poil décalée. On adore !
Cerise sur le fromage : j’ai partagé cette aventure avec ma maman, complice de toujours pour les journées découvertes. Spoiler : elle a assuré grave !
Nous étions 13 apprentis graveurs, réunis autour de gouges, linoléum et bonne humeur. Deux heures intenses qui ont filé à toute vitesse !

Et concrètement, comment ça se passe ?
1- On commence par un petit croquis. Facile ? Hmm, pas pour moi. Le dessin et moi, ça fait deux…
2- Puis vient le maniement de la gouge. Et là, c’est comme tenir un scalpel pour la première fois : hésitant, tremblant… Mais on s’accroche !
3- On reporte son chef-d’œuvre sur une plaque de linoléum (à l’aide de la fameuse gouge).
4- On encre, on imprime, et on colle le tout sur une vraie boîte de camembert.
Résultat : une étiquette unique et faite avec le cœur !
Bon, je ne suis pas devenue la nouvelle star de l’estampe, surtout quand j’ai vu ce que certaines participantes avaient réalisé (coucou les anciennes des Beaux-Arts, vous étiez incroyables !). Mais l’envie, elle, est bien là.

Moralité ? Je me suis éclatée, j’ai appris plein de choses, et je ressors avec une furieuse envie de m’y remettre. D’ailleurs, ça fait deux ans que j’ai un kit de linogravure qui dort dans un tiroir. Cette fois, il va ressortir. Promis.
👏 Un immense merci à Fabien Persil, notre guide du jour, pour ses explications, sa passion, et sa capacité à nous faire croire qu’on est de véritables artistes. Et merci également à cet homme très patient (dont je ne connais, malheureusement, pas le nom), qui m’a aidée à bien manier ma gouge – mes doigts lui sont éternellement reconnaissants. Et bien sûr, bravo à l’association Sur les Bords pour cette superbe édition de L’Imprimerie Joyeuse, à laquelle j’ai enfin pu participer ! Vivement la prochaine.
Sur ce, préparez-vous à voir débarquer des estampes « made in Anaïs » (après quelques essais, bien entendu !). Elles ne seront peut-être pas parfaites, mais pleines d’amour, de traits tremblants… et de Normandie !
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