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La visite de la semaine
Une escapade automnale et artistique !
Ce dimanche-là, je me suis laissée tenter par une idée de mon frère : une escapade au Centre d’Art Contemporain de la Matmut – Daniel Havis, à une vingtaine de minutes de Rouen.
Le ciel était gris, la pluie fine, l’air sentait les feuilles mouillées… Bref, la météo parfaite pour sortir son appareil photo « au cas où ». Ces journées d’automne ont ce charme fou où chaque reflet devient une œuvre, chaque goutte un filtre naturel.

Dès l’entrée dans le domaine, on sent qu’on met les pieds dans un lieu vivant. Le château mêle pierre et brique, son fronton proclame fièrement « Omnia pro arte » — tout pour l’art ! Le ton est donné : ici, l’art ne se contemple pas seulement, il se vit.
Le parc, lui, est un vrai théâtre végétal. Sous la bruine, une quinzaine de sculptures semblent s’animer : le couple allongé de Jean Marc de Pas murmure au vent, le Très grand masque de gorille de Quentin Garel surgit entre deux arbres, et d’autres œuvres se découvrent au fil de la visite. On avance doucement, captivé, presque à pas feutrés.

En famille, les plus jeunes s’amusent à courir entre les jardins, à chercher les œuvres cachées, à se mirer dans les bassins. Ce lieu mêle douceur et surprise, sérénité et curiosité. On respire, on s’assoit, on écoute le bruissement des feuilles… Un vrai retour au calme.
Je me suis surprise à rêver ce parc à travers les saisons : poudré de neige, éclatant au printemps, brûlant de lumière l’été. Le jardin japonais, les cinq chambres végétales, la roseraie, l’arboretum… Chaque espace semble avoir sa propre personnalité, prête à se dévoiler selon la lumière du jour.

Le centre, lui, occupe le château “Le Breton”, bâti entre 1891 et 1898 par Gaston Le Breton, un érudit rouennais amoureux de l’art. Sa devise, gravée au fronton, prend ici tout son sens : il rêvait déjà d’un lieu où l’art se partage, se vit, se discute. Mission accomplie.
Derrière ses façades classiques, le château cache des galeries lumineuses, des expositions sans cesse renouvelées, un dialogue permanent entre patrimoine et création contemporaine. Un vrai pont entre hier et demain.
Et puis, il y a la crypte, lieu plus secret, presque mystique. On y découvre le Panthéon de Philippe Garel, une œuvre saisissante qui rend hommage à de grandes figures de la pensée et de la création. Dans la pénombre, les visages sculptés semblent émerger de la pierre, suspendus entre ombre et lumière. On se surprend à chuchoter, comme si chaque portrait portait encore un souffle, une mémoire. C’est un moment à part, intime et puissant, où l’art dialogue avec le silence du lieu.

Pour les curieux, les rêveurs, les flâneurs… C’est une parenthèse à ne pas manquer. Ici, l’art quitte les musées pour rencontrer la nature. C’est gratuit, inspirant, vivant.
Alors, verdict ? Si vous cherchez une balade à faire en solo, en duo ou en famille, où l’art côtoie les chênes et les érables, où le spectacle change au gré du ciel normand… Foncez à la Matmut ! Et surtout, n’oubliez pas votre parapluie (et votre sens de l’émerveillement).

Infos pratiques
Situé à Saint-Pierre-de-Varengeville.
Le parc est ouvert tous les jours (sauf jours fériés) de 8h à 19h.
👉 Centre d’Art Contemporain de la Matmut
Expositions : du mercredi au vendredi de 13h à 19h, week-ends de 10h à 19h.

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