J’ai beaucoup pensé à ce que j’allais poster aujourd’hui. Beaucoup hésité.
Cette période de confinement instaurée depuis lundi est difficile, j’ai du mal à trouver la motivation afin de construire un article digne de ce nom. De base, je voulais te raconter mon séjour à Las Vegas, mais c’est en entendant la chanson de Coldplay « Up & Up » que je me suis dit que j’allais simplement te dire ce que j’ai dans ma tête.
Cette chanson évoque pour moi le voyage et la détermination. Lors de chaque départ, un décollage ou un trajet en train, elle résonne dans mes oreilles.
En début d’année, j’avais décidé de m’ouvrir un peu plus sur mon blog en créant la rubrique « Dans ma bulle », c’est le bon moment, je crois.
Alors voilà, depuis quelques semaines, on savait que ça allait sans doute arriver.
Ce virus tueur en Asie arrivant vraisemblablement en Europe d’un jour à l’autre. Lundi dernier, quand le président de la République a annoncé ce véritable confinement à partir du mardi 17 mars 2020 à 12h, ce ne fut pas un choc.
Cela ne change pas grand-chose pour moi qui travaille principalement de chez moi depuis mon ordinateur.
Ce qui change, c’est le fait d’avoir une autorisation de sortie obligatoire à présenter en cas de contrôle, le fait d’avoir le droit de sortir juste pour faire ses courses, travailler, sortir son chien ou courir à proximité de chez soi. Je n’ai jamais aimé courir et je n’ai pas de chien.

Moi, ce que j’aime, c’est profiter de la nature, respirer l’air de la mer, boire un verre en terrasse en regardant les passants ou simplement rire, refaire le monde avec mes amis et faire un barbecue avec ma famille. Choses interdites pour le moment. Je respecte tout ça, car j’ai envie de vivre.
Beaucoup n’ont pas conscience du danger du coronavirus. Du Covid-19. Oui, il a un nom. C’est lui notre ennemi.
Si le gouvernement nous demande de rester chez nous, restons chez nous. Trop de monde est déjà dans l’obligation de sortir pour bosser, sauver et aider les gens. Pas besoin d’en rajouter et de risquer nos vies. Car oui, sortir, c’est risquer sa vie. Mais aussi celle des autres, car même si tu ne te sens pas malade, que tu n’as pas de symptômes, tu peux être porteur et tu peux infecter ton pote, cette nana que tu convoites ou l’employé du supermarché. Et je n’ai vraiment pas envie que tu refiles cette merde à quelqu’un que j’aime.

Doit-on être dans une période comme celle-ci pour se rendre compte que nous n’avons pas vécu comme nous le devions ? Pas assez aimé ? Pas assez pardonné ? Réaliser que nous avons encore beaucoup de choses à vivre, pleins de rêves à concrétiser ?
Dans quelques semaines, j’ai 30 ans. Pour mon coup de vieux, j’avais juste envie d’être loin de chez moi. Chose impossible dans les circonstances actuelles. Et franchement, tout ce que je souhaite pour le moment, c’est que ce virus ne touche pas les miens, mes proches et les gens qui comptent pour moi. Tout simplement, qu’il disparaisse pour ne plus faire de nouvelles victimes. Et qu’il ne revienne jamais.

Alors restes chez toi, on aura tout le temps qu’il faut pour vivre après ça ! Vivre pour du vrai et arrêter de se chercher des excuses.
Comme beaucoup, je me suis toujours un peu empêcher de vivre et cacher par peur de ******, par peur du ******. Aujourd’hui, j’ai envie de vivre plus que tout. Sans peur, ni craintes.
Le seul vrai point positif qu’on peut trouver à ce confinement mondial, c’est la Terre qui se porte mieux. L’humain ne pouvant plus détruire, sur-consommer et polluer comme il en a l’habitude, la faune et la flore reprennent leur place. À méditer lors du retour à la vie.
Penser à notre avenir, en protégeant continuellement cette planète qui nous permet de vivre. En parler autour de nous pour faire évoluer les consciences.

Prends soin de toi, de tes proches, des gens autour de toi et de la Terre. C’est important.
On a qu’une vie.
Ça te tente ?
Dès que le virus sera de l’histoire ancienne et pour un nouveau départ. On se fait un apéro au bord de la plage ?

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