En début d’année, j’avais exprimé dans l’article Année 20/20 mon envie de me confier plus sur ce blog. Le besoin d’un partage plus intime, d’une certaine confidence entre toi et moi.
Aujourd’hui, je poste ce billet pour m’exprimer. Une nouvelle façon de le faire. J’espère que ça te plaira.
Ces deux mois de confinement suite à la crise du covid-19 m’ont permis de passer du temps avec ma maman, de créer comme j’aime tant le faire et d’évaluer si je vais dans la bonne direction.

Je suis le genre de personne qui pense constamment, je ne m’arrête jamais. Et ça peut parfois être épuisant alors étant enfermée, je ne te dis pas comment mon cerveau a pu fumer.
L’après confinement
Après ces deux mois de confinement, j’ai eu besoin de retrouver ma famille et mes ami(e)s. D’aller au contact de nouvelles personnes et de travailler sur de nouvelles perspectives.
Le déconfinement a été une libération pour moi. J’aime mon indépendance et me sentir comme en « prison » était difficile. J’ai respecté tout cela, comme je respecte encore les mesures préventives.
« Mieux vaut prévenir que guérir » et surtout je n’ai pas envie qu’un de mes proches soit malade.
Habitant dans une ville où il y a la plage, j’attendais l’autorisation d’y aller avec impatience.
Le 16 mai fut la délivrance. Je crois que c’est ce qui me manquait le plus durant ces semaines d’emprisonnement.
L’air marin, le bruit des vagues, les goélands planant au gré du vent et les couchers de soleil.

Mais avant tout, être isolée et voir que la vie ne tient qu’à un fil m’a fait réaliser que la vie peut être fragile. Très fragile.
Nous restons des humains. Je le savais déjà comme tout le monde, je crois. Mais cette pandémie a été une claque.
La prise de conscience
J’ai soudain pris conscience qu’il ne fallait plus remettre à plus tard, car ce “plus tard” n’existerait peut-être jamais.
Qu’il fallait cesser d’avoir peur de vivre par peur du ridicule, d’aimer par peur de souffrir, mais qu’il fallait vivre aussi fort que nous le pouvons. Et surtout profiter de chaque instant que la vie nous offre.
On a tous déjà eu des coups de durs, des mauvaises passes, des trahisons ou des désillusions, mais cela ne doit pas nous faire oublier ces petits bonheurs du quotidien.
Hier soir, j’ai questionné quelques proches afin de connaître leurs petits bonheurs pour alimenter ce billet.
Ma mère m’a répondu : « Un petit bonheur est fait de peu de choses. Les choses simples suffisent à rendre heureux. ». Oui, c’est vrai.
Pour prendre mon exemple, je ne coche pas les cases de la société, je vis simplement mais je suis plus souvent heureuse que malheureuse.

En vieillissant, j’ai appris à relativiser.
Des fois, ça peut passer pour du « je m’enfoutisme » mais c’est juste que pour moi, il y a des sujets plus graves dans la vie.
Je suis une créative passionnée, un brin trop rêveuse je te l’accorde, sociable quand je veux et boudeuse parfois mais je fais mon petit bout de chemin et je profite des gens que j’aime.
Des fois, ça m’arrive de perdre patience, ou de m’agacer envers certains comportements, mais « tout vient à point à qui sait attendre », paraît-il.
Personnellement, les seules choses qui peuvent me bloquer dans la vie, c’est que je ne m’aime pas encore toute entière et que je ne me fais pas encore totalement confiance, mais je souhaite que cela arrive.
La vie, c’est aussi un travail sur soi pour atteindre nos buts.
On dit souvent que la clé du succès est le lâcher prise.
C’est difficile de baisser la garde ou de perdre un peu le contrôle, non ? Mais n’est-ce pas justement dans ce genre de moments où nous sommes le plus heureux ?
Si je dois te donner un conseil que j’essaierai de suivre aussi, c’est : fais ce que tu veux, aimes qui tu veux et vis tes rêves.
La vie est trop courte pour s’empêcher d’être heureux.
Bons pour des petits bonheurs simples
(réutilisables à l’infini)

Et toi ? Quels sont tes petits bonheurs au quotidien ?

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